Cohérence de toutes les politiques de la lutte contre les discriminations

Le collectif éducation contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire dont le Sgen-CFDT est membre demande la mise en place d'une structure chargé de s'assurer de la mise en cohérence de l'ensemble des politiques dans ce domaine.

Cette demande, à l’initiative des organisations Sgen-CFDT et Fep CFDT, CGT Educ’action, Fcpe, FSU, Sud-Education, UNSA-Education toutes membres du Collectif éducation contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire siégeant au Conseil supérieur de l’éducation a reçu un avis favorable lors de la séance du 16 novembre 2023.

Ces organisations demandent la mise en place dune structure paritaire chargée de veiller à la mise en cohérence de toutes les politiques de lutte contre les discriminations à l’école et daccueil des élèves dans leur diversité et dans leurs différences.

Le ministère déploie de nombreuses circulaires, études statistiques et plusieurs dispositifs visant à accueillir le mieux possible tous et toutes les élèves.
Mais les services, les directions et les personnels
ne peuvent regarder simultanément ces outils et documents afin den extraire des orientations générales, des lignes de force adaptées aux réalités particulières d’échelle ou de publics.
Pourtant les me
sures prises ont été très nombreuses ces dernières années pour lutter contre les discriminations handiphobes, raciales, LGBTIphobes, sexistes.
Mais les actions diverses sont jusqualors cloisonnées.
Il
est pourtant évident que sans connaissance large et partagée de celles-ci, sans mutualisation des pratiques et des dossiers, la lutte contre le harcèlement et les discriminations à l’école ne pourra pas gagner en efficacité alors que nous savons toutes et tous que ces violences sont inscrites dans un même continuum ancré dans le système scolaire et dans la société.

Ce CSE est positionné entre la journée de lutte contre le harcèlement et la journée internationale des droits de lenfant. C’est pourquoi le CSE demande solennellement au ministre de créer une structure paritaire chargée de veiller à la mise en cohérence de toutes les politiques de lutte contre les discriminations à l’école et d’accueil des élèves dans leur diversité et dans leurs différences.

Cette décision attendue est aussi impérative afin que plus jamais un.e élève ne subisse les violences de camarades ou dautres membres des structures éducatives.

M.Hupac, pour la Dgesco, a validé ce besoin d’une cohérence entre les différentes politiques au niveau national. Il a proposé un groupe de travail avec les représentants des organisaitons du CSE pour définir les contours que pourrait prendre cette « structure paritaire ».
discriminations