Être enseignante-chercheure et candidate Sgen-CFDT : université Gustave Eiffel

Rencontre à Marne la vallée (UGE) avec une enseignante-chercheure qui a choisi la CFDT et le Sgen-CFDT.

Avec Valérie Malavergne à l’université Gustave Eiffel.

Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que c’est être enseignant-chercheur ?

Je m’appelle Valérie Malavergne et suis enseignante-chercheure à l’Université Gustave Eiffel sur le campus de Noisy-Champs – Marne la Vallée. J’effectue mon travail de recherche au laboratoire Géomatériaux et Environnement et la majorité de mes enseignements à l’Institut Francilien des Sciences Appliquées de l’Université.

Mes travaux de recherche concernent autant la minéralogie, la pétrologie, la cosmochimie, la thermodynamique que la planétologie (35ième section CNU). Mes thèmes majeurs de recherche sont dédiés aux matériaux précurseurs des planètes telluriques et plus spécifiquement à la formation de la Terre, de Mercure et de Mars. Je les aborde par l’expérience et la modélisation.

D’une manière générale, être enseignant-chercheur à l’université consiste à enseigner  , s’investir dans les formations (de la licence jusqu’au master), conseiller les étudiants, faire progresser la recherche fondamentale ou appliquée, développer et coordonner des projets de recherche (ou pédagogiques) nationaux et internationaux et valoriser ses résultats.

Comment équilibrer enseignement et recherche ?

Trouver le bon équilibre entre l’enseignement et la recherche est l’une de mes priorités, mais pas toujours simple à mettre en œuvre ! Il dépend des échéances aussi bien au niveau des formations et de l’enseignement que des projets de recherche, des colloques ou autres réunions de fonctionnement (pour les formations et/ou la recherche). Une de mes clés pour réussir est d’organiser mes semaines sur un semestre en réservant des créneaux bien fléchés.Et l’accueil des étudiant.es ?

C’est une priorité de mon établissement, à tous les niveaux de formations (de la licence au master, puis en doctorat). A titre d’exemple, dans la licence où je suis partie prenante, nous organisons un tutorat pour les étudiants entrant en 1ère année, réalisé par les étudiants de 3ième année avant la rentrée (remise à niveau scientifique) et poursuivi tout au long de l’année (consolidation de leurs connaissances en maths, physique et chimie). Je travaille dans une université « à taille humaine » où nous pouvons plus facilement prendre le temps de connaître et d’accompagner année après année nos étudiants dans leur choix d’orientation et leur projet professionnel.

Pourquoi vous êtes-vous engagée au Sgen-CFDT ?

Le projet du Sgen-CFDT porte des revendications qui s’inscrivent dans l’intérêt général de nos agents, qui essayent au maximum de tous nous fédérer en favorisant l’écoute, la solidarité, le respect et la démocratie au sein des universités.

Je me suis reconnue dans ces valeurs.

J’ai voulu être le relais de ce beau projet. J’ai aussi eu la chance de rencontrer sur mon campus une section syndicale avec des personnes appartenant au Sgen-CFDT et qui incarnent toutes ces valeurs : elles m’ont clairement convaincue dans mon engagement.

Qu’est-ce qui vous semble important de porter ?

Il me semble important de porter une action dirigée vers la solidarité, la démocratie, le respect de tous les agents, l’indépendance de pensée, mais aussi d’être capable d’informer et d’apporter un soutien individuel aux personnes. C’est précieux.