Premier degré : ne pas supprimer les Activités Pédagogiques Complémentaires APC

Faut-il demander l'arrêt des Activités Pédagogiques Complémentaires (APC) ou obtenir la reconnaissance du temps de travail effectif des enseignants ?
Contrairement au syndicat majoritaire, le Sgen-CFDT a choisi la deuxième solution.

Activités Pédagogiques Complémentaires

Pour le Sgen-CFDT, il s’agit  de repenser le temps de travail à l’école dans toutes ses spécificités. Celui des enseignants comme celui des enfants.

Pourquoi faut-il garder les APC ?

Elles permettent des approches pédagogiques diverses :
  • travail en petit groupes
  • travail avec les animateurs des Temps d’Activités Périscolaires (TAP)
  • travail avec des outils numériques
Elles laissent à l’équipe enseignante une autonomie importante pour penser et adapter le dispositif aux enfants qui vont le fréquenter.
Si elles sont mises en place convenablement, elles rendent le temps d’enseignement efficace :
  • face à des élèves disponibles
  • en croisant les regards

Différentes possibilités de mise en place des APC

  • L’APC a toute sa place quand il s’agit de travailler à un projet de classe ou d’école en petits groupes. Dès lors, c’est un autre enjeu qui se joue entre l’enseignant et l’élève : une relation de confiance peut s’installer.
  • Il est possible de regrouper les heures d’APC sur une période donnée dans le cadre d’un projet précis.
    • Dans, ce cadre, il peut être intéressant d’y réfléchir avec les animateurs sur les Temps d’Activités Périscolaires.
    • Un exemple : supprimer l’APC en fin d’année civile (du fait de la fatigue accumulée des adultes et des enfants) et la regrouper à un autre moment plus favorable.
  • Rien n’interdit non plus à plusieurs enseignants de classes différentes de regrouper leurs élèves pour mettre en place des temps d’APC communs
    • sur la base de jeux
    • en utilisant les outils numériques dont dispose l’école.
    • Les enseignants sont assez imaginatifs pour créer des temps différents agréables pour tous, enfants et enseignants. Il faut leur faire confiance !

Faut-il demander l'arrêt des Activités Pédagogiques Complémentaires (APC) ou obtenir la reconnaissance du temps de travail effectif des enseignants ?Ne pas dépasser les 1607 heures annuelles

  • Supprimer les APC comme le demande le syndicat majoritaire, c’est annoncer que ce temps est inutile pour les élèves.
  • De plus, cela ne résoudra en rien la reconnaissance du véritable temps de travail des enseignants.
    Pour le Sgen-CFDT, c’est bien sur la base de 1607 heures annuelles qu’il faut poser le débat.

Il faut mettre en lumière tous les temps et notamment ce temps invisible que le Ministère n’ose pas encore reconnaître dans sa totalité.