Déclaration préalable au GT barèmes du mouvement inter 2018

Dans le cadre du mouvement interacadémique des enseignants du second degré, un groupe de travail se réunit tous les ans dans chaque académie. Le jeudi 18 janvier, en préalable à celui de l'académie de Créteil, nos élu·e·s ont lu la déclaration que voici :

« Nous remercions tous les personnels de la DPE et du Rectorat pour la qualité des documents remis et des échanges en amont de ce groupe de travail.

Les remarques que nous ferons ci-après ont déjà été formulées pour la plupart l’an dernier. Mais puisque exigence et persévérance sont des vertus lorsque l’on parle d’éducation, nous tenons tout de même à les rappeler.

équilibre entre les bonifications

► Il nous semble tout d’abord nécessaire de revoir quelque peu l’équilibre entre les bonifications. La hausse depuis 4 ans des bonifications liées à la situation familiale conduit a contrario à une quasi impossibilité de muter dans certaines matières pour des collègues qui ne sont pas séparé.e.s de leur conjoint.e et/ou n’exercent pas en éducation prioritaire, même si la bonification pour un parent isolé est une avancée de taille à nos yeux.

► De plus, nous continuons de revendiquer le rétablissement d’une bonification de sortie d’établissement REP/REP+/Ville plus élevée après 8 ans de stabilité. C’est nécessaire si on souhaite inciter les personnels à davantage de stabilité dans les établissements. Par ailleurs, nous souhaitons également que ces points soient valables lors du mouvement intra-académique pour tous les types de vœux, vœux précis compris, afin de renforcer l’attractivité des postes en REP/REP+/Ville mais aussi de récompenser les collègues qui sont engagé.e.s dans de tels dispositifs.

► Toujours sur ce sujet, nous regrettons que la liste des établissements relevant des quartiers prioritaires de la politique de la ville ne soit pas mise à jour par le Ministère de l’Éducation nationale alors que les décrets présentant la nouvelle cartographie ont été publiés en décembre 2014. Cela défavorise en particulier des personnels affectés dans certains établissement de Seine-et-Marne qui ne sont pas cités dans l’arrêté de 2001 mais dont nombre d’élèves viennent de quartiers désormais prioritaires au titre de la politique de la ville.

► Nous considérons par ailleurs qu’il serait légitime que la bonification soit accordée pour les TZR qui tout en changeant d’établissement restent dans le périmètre REP/REP+/politique de la ville. Par définition un.e TZR ne choisit guère son affectation et ne peut être assuré.e de rester sur un poste plusieurs années. Lorsque ces collègues ont travaillé 5 ans sur des postes qui relèvent du périmètre REP/REP+/Politique de la ville, avec donc des conditions d’exercice qui doivent, au titre de la loi, entraîner une bonification dans le cadre des mutations, il est particulièrement injuste qu’elles et ils ne puissent bénéficier de ladite bonification.

► Enfin, il nous semble que la question de la comptabilisation des années de séparation dans le cadre de rapprochement de conjoints vers une personne sans emploi doit être posée. En effet, les règles actuelles conduisent des collègues, dont le conjoint ou la conjointe vient de perdre son emploi, à perdre les bonifications à la fois pour les années de séparation et souvent pour les académies non limitrophes. Ainsi la perte d’emploi de la conjointe ou du conjoint se double souvent d’une impossibilité de muter pour l’autre conjoint.e. Il serait sans doute préférable d’imaginer un système équivalent à celui des rapprochements de conjoint.e.s des personnels en disponibilité ou en congé parental avec la comptabilisation de la moitié des années de séparation.

Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à nos demandes. »

 
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